Artistes du Festival du Verbe 2O23
Les chansons de COURO sont un monde à elles seules. Une Méditerranée réinventée où les riffs électriques de l’espina (instrument traditionnel occitan presque disparu), les harmonies héritées de la tarentelle italienne ou le blues touareg s’entremêlent en une énergie libératrice. Ce solo décalé, coloré, joyeux et insurrectionnel, est un feu de joie d’idées et de mélodies.
Fondateur et chanteur des Têtes raides, Christian OLIVIER aime prendre des chemins de traverses et se lancer dans des aventures diverses, comme un spectacle autour de PRÉVERT avec Yolande MOREAU, où il avait composé des musiques sur les poèmes du grand Jacques. Il vient de sortir un disque à contre-courant, puisqu’il y honore les poètes russes du 20e siècle, AKHMATOVA, BLOK ou encore POUCHKINE. Mots glacés sur phrases brûlantes pour une poésie simple et viscérale.
Yamée COUTURE, la fille de Charlélie est actrice. On l’a notamment vu au cinéma dans « Les enfants des autres » de Rebecca ZLOTOWSKI ou encore dans « Ce qui nous lie » de Cédric KLAPISCH. Lorsqu’elle n’est pas sur un plateau de tournage, elle chante. Au Festival, elle vient chanter et jouer des créations poétiques de sa voix pure. Le duo père fille, vu pendant le confinement sur les réseaux sociaux, résonnera dans la campagne commingeoise.
Artiste protéiforme, Charlélie COUTURE peint des histoires avec des mots et sait placer sa voix comme un conteur, un raconteur d’histoires. Ses envolées poétiques, mystérieuses et hypnotiques, appréciées par les spectateurs du Festival du Verbe 2019, naviguent entre le slam et le blues. Celui qui avait intitulé sa thèse de fin d’études aux Beaux-Arts « Polymorphie de l’esprit » continue de chercher, inlassablement, un sens à l’existence.
Si son père a pris l’initiale de son illustre nom, la fille d’Arthur et petite-fille de Jacques s’appelle bien HIGELIN. Un vent d’audace et de singularité souffle dans sa voix et dans sa posture. Un vent de liberté et de curiosité aussi. Influencée par les polyphonies corses, le blues, le fado ou encore le jazz vocal, elle n’hésite pas à explorer de multiples contrées. Il lui arrive notamment de chanter en lingala, dialecte africain.
Arthur H chante, Arthur H écrit. En prose, en poésie. Adepte de nouvelles formes d’expression, il est souvent à la Maison de la Poésie de Paris où il expérimente lectures musicales et concerts littéraires. De sa voix si particulière et de son imaginaire débordant, il cherche un juste milieu entre la profondeur du propos et la légèreté du
spectacle de la vie.
Une chorale de 40 enfants de l’école primaire du Fousseret, habillés en toges grecques avec couronnes à fleurs, accompagne le public du parking au site, en entonnant des chansons de -M-
Ses tours de chant puisent dans l’esprit et la tradition parigote du café-concert. En solo voix accordéon, sa spontanéité et son talent amènent sourire et peps au public venant l’écouter !
Recordman au box-office avec les « Ch’tis », inutile de présenter Dany BOON, réalisateur et acteur de grandes comédies populaires. Mais Dany BOON est également un fin connaisseur des grandes plumes françaises et lors de sa venue au Festival du Verbe, en 2019, il avait repris avec délectation des textes de Raymond DEVOS. Cette fois-ci, il promet encore de dévoiler quelques curiosités humoristiques et poétiques et de laisser faire vivre son sens inénarrable de la répartie. Il partage avec Dick ANNEGARN un goût pour l’absurde. Dany connaissant sur le bout des doigts et des lèvres le répertoire de Dick, ils chanteront ensemble.
Auteur, compositeur interprête, il a écrit plus de 200 chansons pour enfants, adultes et autres chanteurs. « Ubu, Bruxelles, Sacré Geranium, Bébé Éléphant, Quelle Belle Vallée, etc… » Les Amis du Verbe prolongent ce travail de mémoire orale et populaire. Dick ANNEGARN a créé le festival du Verbe en 2003. Il transmet aux autres ce goût de la création et du risque. Pour les 20 ans l’artiste sort des coulisses pour rejoindre la scène avec son ami Dany BOON et les enfants du Comminges.
Anna CHEDID, elle, a une contraction de son nom pour emblème, NACH. Mais c’était presque écrit, puisque c’était le surnom qu’on lui donnait dans sa famille. La soeur de Matthieu CHEDID joue également la corde sensible et propose une pop aérienne au piano, tout en énergie et en douceur. Harmonies arabisantes en prime.
Frère et soeur ont souvent joué et chanté ensemble, comme à l’occasion d’une grande tournée familiale, ils réaccorderont à nouveau leurs voix sur la scène du Festival.
S’il s’est choisi une initiale comme pseudo et nom de scène, Matthieu CHEDID a sa famille poétique ancrée au fond du coeur. Venu d’une lignée d’artistes, entre une grand- mère auteure et poétesse, Andrée CHEDID – à qui il doit notamment sa chanson « Je dis M » – et un illustre père chanteur, Louis CHEDID, -M- est une rêverie poétique à lui tout seul. Entre douceur et arpèges virtuoses, le voici de retour, après son passage au Festival du Verbe en 2006, dans un exercice d’équilibriste où la grâce l’emporte.