SAMEDI 14 SEPTEMBRE

Mymytchell

Seule en scène ? Non. Singulière et universelle, elle embrase l’espace de ses mots, de son rythme et de sa présence. Aujourd’hui, elle est même parfois accompagnée. Elle est auteure, chanteuse et compositrice. Une poésie d’aujourd’hui qui nous entraîne dans son énergie avec des textes d’une humanité profonde.

Avec plusieurs albums autoproduits en poche, dont l’album Un monde qui sort en 2024, elle compose un spectacle vivifiant et détonnant de combativité, d’émotions et de joie !
Sur scène, un mélange des temps passés, présents et futurs. Ça va très vite, mais ça reste longtemps…

Bertrand Belin

C’est ce que raconte le septième album de Bertrand Belin. Antidote idéal à nos angoisses, nos solitudes, mixture hybride de pop francophone incitant à l’ivresse des sens et des luttes. Remède à la banalité actuelle, car refusant toutes contraintes. De la liberté, il y en a toujours eu depuis le premier album éponyme de Bertrand Belin, en 2005. Mais elle irradie ici comme dépourvue de filtres, ignorant les coquetteries et le brouillard actuel.

En résulte un album tout en contrastes, aussi bien sonores que sémantiques. Les boîtes à rythmes nous saisissent, la guitare se fait plus discrète tandis qu’un Mellotron, avec son souffle et ses défauts, se distingue parmi les autres claviers. D’où le vent et le cuivré. Un son instantanément familier. Et une appréhension libre du classicisme. La pulsation remplit tout. Comme un groove insidieux qui « va directement aux muscles », qui va prendre toute son ampleur sur scène.

DAVE

Le Festival du Verbe vocal reçoit un invité spécial de dernier moment : DAVE. Une voix. Brillante. Extrême. Ivre de joie. Claire. Juvénile. DAVE remplace au pied levé Clémentine CELARIÉ qui s’est excusé. DAVE assure sa carte blanche samedi 14 septembre dans l’après-midi au Camping le Moulin et sera interviewé ensuite par des enfants de Martres-Tolosane.

A Cumpagnia

Fondé en 1978 à Pigna, A Cumpagnia c’est à la fois des chanteurs et des musiciens unis dans une même envie de préserver le patrimoine musical insulaire. Ce sont ces voix qui nous restituent un répertoire de chants polyphoniques sacrés (du répertoire populaire aux chants franciscains) et profanes (de la Paghjella Madrigale e Terzetti au Lamenti e canti d’amore), ainsi que de nombreuses monodies.

Le groupe nous transmet ces histoires issues de la culture de son île, histoires d’amour, de vengeance, de la vie quotidienne ou d’événements exceptionnels que l’on pouvait entendre dans les différentes pieve de la Corse et dont le groupe perpétue la mémoire. Par la reconstitution d’un instrumentarium populaire et grâce au travail des artisans, les instruments traditionnels corses tels la cetera, la pirula, la pivana, la cialamella retrouvent leurs lettres de noblesse.

DIMANCHE 15 SEPTEMBRE

Michel Fourcade & Ze Princess

Jacques Weber

Jacques Weber est Cyrano de Bergerac, Don Juan, Tartuffe, Ruy Blas, le Comte de Monte-Cristo, Charles Quint et autres personnages du patrimoine littéraire classique. Compagnon de Jean Rochefort, Claude Brasseur, Jacques Villeret, Jacques Dufilho, Michael Lonsdale, Jean Carmet, Darry Cowl, Kad Merad, Philippe Katerine les Césars sur 30 ans sont truffés de sa participation.

Mais Jacques Weber est surtout Jacques Weber, engagé dans la vie et dans la société. Sa parole n’est jamais médiocre. Virtuose du verbe, il sait parler cash aussi. Les Amis du Verbe lui ont donné carte blanche pour qu’il déploie son art vocal.

Noé Preznow

Après un premier album, « A nous », qui l’a mené jusqu’à la catégorie « Révélations » des Victoires de la Musique, Noé Preszow, Bruxellois de 29 ans, vient de sortir  » [Prèchof] », un deuxième album aussi intime que politique, paru sur le label Tôt Ou Tard.

Le pari de ses chansons est d’unir thématiques solides et mélodies accessibles; envisager le présent en prenant l’époque à rebrousse-poil, sans être aveugle ni sourd à ce qui se joue aujourd’hui.
Conduit par un amour des plus grands songwriters français et américains, il est aussi passionné de poésie et il lui arrive fréquemment de mettre des poèmes en musique. Il ne manquera d’ailleurs pas de partager avec le Festival du Verbe, l’un ou l’autre de ces poètes : Forough Farrokhzad, Benjamin Fondane ou William Cliff.

Bernard Menez

Bernard Ménez joue du piano, de la comédie, du théâtre et chante. Bernard Ménez est comme un barde dans le tradition des rhapsodes grecs. Conteur, diseur et chanteur aussi. Né en 1944 ce fils de postier a eu de nombreux rôles au théâtre et au cinéma. Aux cotés de Louis de Funès, Jean Lefebvre, Michel Serrault, etc.. Mais sa filmographie est impressionnante, ainsi que les rôles au théâtre de boulevard et dans des séries de télévision. On le connait aussi comme chanteur de Jolie Poupée, le Petit Âne, Faut pas se fâcher et d’autres succès populaires. Ce monsieur est aussi très actif dans les instances professionnelles des auteurs. Il joue du piano ce que nous allons découvrir au Festival. II est d’une belle éloquence et d’une grande élégance. Du dimanche.

Albada

Albada, c’est l’aube, la lueur du matin qui toujours se renouvelle.
Depuis sa création en 2018, le trio vocal Albada démontre que l’alliance de deux voix féminines et d’une voix masculine permet de créer d’intenses moments d’écoute musicale.
Avec son nouveau programme « AIGA TÈRRA FUÒC AIRE », le trio de voix mixtes continue de porter haut et fort les choix esthétiques qui font sa singularité : la voix traditionnelle comme seul matériau artistique ; matériau encore et toujours travaillé, modelé, pétri puis ciselé pour faire naître de nouveaux univers sonores. Et encore la recherche sonore et vibratoire à partir de la matière brute des fonds sonores et collectages qui leur tiennent à coeur et qui seront sculptés puis polis par les trois voix des chanteurs. Des choix artistiques expressifs et engagés vocalement qui invitent à une écoute originale car radicalement hors du temps.